Nouvelle journée sur le front du Brexit pour la rédaction de Quitte ou Double. Aujourd’hui, les rédacteurs sont partis à Londres, Birmingham et Fordwich.
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À la rédaction
Sur Instagram, nos journalistes ont répondu en vidéo à toutes vos questions sur l’accord proposé par Theresa May et Bruxelles. Vous pouvez les retrouver dans les « Stories à la Une » de notre compte, @qodESJ.
Emmanuel Calafiore et Maéva Lahmi ont rencontré Samira Ahmed, journaliste pour la BBC. Elle revient en vidéo sur l’hypothèse d’un nouveau référendum.
Londres, Angleterre
À Londres, nos reporters ont couvert les différentes manifestations autour de l’accord présenté par Theresa May ce mercredi.
Agathe Cherki était à Downing street, où Leave Means Leave, organisation pro-Brexit, protestait contre ce qu’ils présentent comme « le pire accord de l’Histoire ».
Theresa May réunit ses principaux ministres ici à 14h. #LeaveMeansLeave souhaite que chaque ministre affronte les manifestants en colère “avant d’entrer au 10 Downing Street et de vendre le Royaume-Uni à l’union européenne” pic.twitter.com/eQkdcN32Ww
— Agathe Cherki (@Agathe_Cherki) November 14, 2018
Marjorie Lafon et Béatrice Chot-Plassot ont interrogé les manifestants qui étaient à Westminster. Les Brexiters et les Remainers se répondaient à coup de slogans et de chansons militantes. Projet d’accord trop « mou » pour les uns, pas assez ferme pour les autres, le sujet semble sans issue. Rendez-vous à la sortie de notre magazine, Brexit, en quête d’identités, pour lire leur long format.
Toujours à Londres, Charlotte Dupon et Laura Taouchanov ont vécu l’attente d’un verdict des ministres britanniques. Direction notre Live pour visionner leur duplex.
Côté magazine, Emeline Vin s’est rendue dans un centre de planning familial pour parler de l’avortement en Irlande du Nord. Là-bas, l’IVG est interdite et de nombreuses femmes passent la frontière avec la République d’Irlande pour y avoir recours. Un hard Brexit pourrait leur compliquer énormément la tâche.
Alors que je franchis la porte, une femme dans la soixantaine, chapelet rose et bleu à la main, me tend ceci pic.twitter.com/ShLnHiD1Zz
— Emeline Vin (@EmelineVin) November 14, 2018
Damien Cottin et Charlotte Dupon ont rencontré l’ancien correspondant du Guardian auprès de la famille royale, Stephen Bates. Pour lui, dans un contexte fait d’incertitudes, la monarchie apparaît comme le dernier lien entre des Britanniques particulièrement divisés.
« La reine est beaucoup plus populaire que n’importe quelle personnalité politique. Elle est très populaire, parce qu’elle est au-delà de tout débat politique et qu’elle n’exprime pas d’opinions. Le Royaume-Uni est vraiment divisé, et la monarchie est une institution qui reste inchangée et stable. Il vaudrait mieux qu’elle ne meure pas dans les mois à venir. »
Birmingham, Angleterre
À Birmingham, le #brexit n’est qu’une « péripétie, un mauvais moment à passer, la ville est tellement habituée à se transformer que cela ne nous fait pas peur », explique Gary Woodward en charge du développement du centre ville à la mairie. Harold Grand était en reportage dans la deuxième ville du pays.
À venir, son article sur l’impact le futur site de Curzon Street, la nouvelle gare. Elle devrait créer plus de 36 000 emplois et 600 000 mètres carrés de bureaux.
Fordwich, Angleterre
Comment vit-on le Brexit dans la plus petite ville d’Angleterre ? Mathis Lescanne et Maxime Lictevout sont allés à la rencontre des habitants et des dirigeants politiques de la commune anglaise.
“Le Brexit ? On est surtout fatigués d’en entendre parler jour et nuit… Le projet d’accord d’hier sera sûrement rejeté, il ne contente personne.”à Fordwich, dans la plus petite ville d’Angleterre on suit le Brexit de loin @qodESJ #Brexit
— Mathis-Lescan (@LescanMthis) November 14, 2018
Pays de Galles

Laura Andrieu et Martin Lavielle étaient aujourd’hui au Pays de Galles pour y rencontrer des agriculteurs, particulièrement concernés par le Brexit. Tous regardent vers le mois de mars avec inquiétude, de nombreuses exploitations dépendant des subventions européennes et de l’accès au marché commun.
Anne Hallets, productrice de cidre, estime ainsi qu’en votant pour le Leave, les Gallois se sont “tirés une balle dans la tête”. Morris Trumper, de son côté, se souvient de sa mère, française, qui a rencontré son père après sa blessure lors de la bataille de la Somme. Avant de lâcher, la voix nouée: “J’ai honte”.
A venir, leur article sur les conséquences du Brexit sur l’agriculture galloise.