20h51
Ce live est terminé pour aujourd’hui. Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar doit bientôt s’exprimer. Pendant ce temps, les grandes lignes de l’accord sont publiées progressivement.
Le texte doit maintenant être adopté par le Parlement. Et, de ce côté-là, rien n’est gagné. Le bruit court que certains députés envisageraient une motion de défiance. La Première ministre doit s’adresser à eux demain à la Chambre des communes. Retrouvez-nous ici pour comprendre ce que contient l’accord, et ce qui se joue maintenant pour Theresa May.
Les étudiants de l’ESJ Lille et l’université de Kingston vous souhaitent une bonne soirée !
20h40
Le gouvernement britannique résume ainsi les grandes lignes de l’accord :
- L’accord protège les droits des plus de 3 millions de citoyens européens installés au Royaume-Uni et du près d’un million de Britanniques qui vivent dans l’Union européenne.
- Il comprend une période de transition limitée dans le temps fournit un pont vers la future relation, permettant aux entreprises de continuer leurs activités commerciales telles qu’elles sont actuellement, jusqu’à la fin de l’année 2020.
- Un accord financier juste pour les contribuables britanniques estimé à entre 35 et 39 milliards de livres résolvent nos obligations. Mais rien n’est entendu jusqu’à ce que tout soit entendu, et l’accord de retrait est contingent à un accord sur une déclaration politique complète.
- Un mécanisme pour résoudre les conflits entre le Royaume-Uni et l’Union européenne est mis en place. D’abord, les conflits seront étudiés dans un comité joint et, si aucune solution à l’amiable ne peut être trouvée, il sera résolu par un panel d’arbitrage indépendant.
20h33
Interrogé sur un possible rejet du texte par les parlementaires britanniques, Michel Barnier a voulu être ferme. « Les négociateurs ont pris leurs responsabilités, le gouvernement britannique a pris ses responsabilités. Maintenant, tout le monde doit prendre ses responsabilités », a-t-il déclaré.
20h32
Dans son allocution, Michel Barnier a affirmé que des protocoles spéciaux étaient en place pour Gibraltar et Chypre afin de permettre aux habitants de « continuer à vivre comme ils vivent aujourd’hui ».
20h28
D’après la BBC, le secrétaire d’État pour l’Écosse David Mundell a appelé les députés conservateurs à soutenir Theresa May et à ne pas se lancer dans une lutte de pouvoir. Il a affirmé que la seule alternative à l’accord était une absence d’accord, qui serait « désastreuse » pour l’Écosse et le reste du Royaume-Uni. Il a enfin rappelé que lui et les autres députés écossais attendaient des garanties sur la pêche.
20h25
« Je considère que nous avons fait des progrès significatifs », a conclu Michel Barnier avant de prendre les questions des journalistes.
20h20
Michel Barnier a aussi expliqué l’issue trouvée pour les citoyens européens établis au Royaume-Uni, et vice-versa. Ils « vont pouvoir continuer à vivre leur vie dans le pays où ils sont ».
20h15
L’accord comprend une solution hybride pour l’Irlande du Nord. Elle sera bien dans l’espace douanier britannique, mais continuera à respecter certaines règles européennes. « Cela permettra a l’Irlande du Nord d’exporter des produits vers le marché unique et d’éviter une frontière dure », a expliqué Michel Barnier.
20h05
Le négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit, Michel Barnier, s’exprime depuis la Commission européenne. « Je veux remercier à cet instant nos deux équipes, a-t-il déclaré. Cet accord représente une étape déterminante pour conclure ces négociations ».
Il a par ailleurs détaillé l’accord, qui comprend 185 articles, 3 protocoles et plusieurs annexes. Il fixe notamment une période de transition. Le Royaume-Uni quittera l’UE le 29 mars prochain. « Mais pendant une période de 21 mois, du 30 mars au 31 décembre 2020, nous nous sommes mis d’accord pour maintenir la situation actuelle quant il s’agit du marché intérieur, de l’union douanière et des politiques européennes, avec leurs droits et leurs obligations. Cela permettra aux citoyens, aux administrations mais aussi aux entreprises de se préparer et de s’adapter à ce changement avant la mise en oeuvre de la relation future. Nous prévoyons aussi d’étendre cette période de transition une fois », a expliqué Michel Barnier.
« Si nous ne sommes pas prêts d’ici à juillet 2020, nous pourrons envisager d’étendre la période de transition », a-t-il ajouté. Cela reviendrait à maintenir le backstop, qui a « considérablement évolué » depuis les premières pistes. Il serait étendu à l’ensemble du Royaume-Uni, comme le contient l’accord : « Jusqu’à ce que la future relation devienne applicable, un territoire douanier unique entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sera établi. Par conséquent, l’Irlande du Nord est dans le même territoire douanier que la Grande-Bretagne. »
20h
Du côté du Parlement, les opposants à l’accord se mobilisent déjà. Jacob Rees-Mogg, député conservateur et président du European Research Group (ERG), un groupe partisan d’un Brexit dur, a publié une lettre adressé aux députés conservateurs les appelant à voter contre l’accord.
new – Jacob Rees-Mogg writes to Tory MPs and formally urges them to vote against the Brexit deal pic.twitter.com/Od9s403pGv
— Jessica Elgot (@jessicaelgot) 14 novembre 2018
19h57
L’accord prévoit bien d’étendre le filet de sécurité nord-irlandais à tout le pays.
« Jusqu’à ce que la future relation devienne applicable, un territoire douanier unique entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sera établi. Par conséquent, l’Irlande du Nord est dans le même territoire douanier que la Grande-Bretagne. »
19h52
Le texte de l’accord, un document de 585 pages, vient d’être rendu public.
D’après Marc Francois, un député conservateur, il est « mathématiquement impossible » que l’accord soit accepté par les parlementaires.
19h46
La question de l’Irlande du Nord reste elle aussi en suspens. Arlene Foster, leader du DUP, le parti nord-irlandais allié des conservateurs à la chambre des Communes, a réagi sur la BBC avant la déclaration de Theresa May: « Nous ne soutiendrons pas un accord qui briserait le Royaume-Uni ». Une délégation du DUP devrait rencontrer Theresa May dans la soirée pour prendre connaissance du texte.
19h45
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a déclaré que l’accord n’était pas bon pour l’Écosse. Les propositions de l’accord sortiraient l’Écosse du marché unique alors que l’Irlande du Nord y resterait, a-t-elle déploré, craignant un effet « dévastateur » sur les emplois et les investissements. Le secrétaire d’État David Mundell n’a toutefois pas démissionné, comme il menaçait de le faire.
19h35
Le texte de l’accord devrait être publié bientôt, d’après cette journaliste de la BBC.
Confirmed – Brexit documents will be released in next half hour.
— Liz Rawlings (@lizrawlings) 14 novembre 2018
Le leader du UKIP, le parti d’extrême-droite pro-Brexit dur, appelle les membres du gouvernement partisans de la sortie de l’UE à démissionner ou « à n’être plus jamais digne de confiance ». Il fustige « le pire accord de l’histoire ».
Any cabinet member who is a genuine Brexiteer must now resign or never be trusted again, this is the worst deal in history.
— Nigel Farage (@Nigel_Farage) 14 novembre 2018
19h32
Avec le soutien de ses ministres, Theresa May pourrait être en position d’imposer l’accord aux parlementaires britanniques. Ce sera à prendre ou à laisser, avec le risque d’un no deal, d’une sortie de l’UE sans aucun accord.
19h22
Theresa May prend la parole devant le 10, Downing Street.
La Première ministre annonce que le gouvernement a accepté le projet d’accord.
« Cet accord nous permet de reprendre le contrôle », affirme-t-elle.
Elle a également annoncé une déclaration devant le Parlement demain.
Malgré les doutes, tous les ministres ont donc choisi de soutenir Theresa May, y compris ceux partisans d’un Brexit dur qui craignaient que le maintien dans l’union douanière ne représente qu’un statu quo, et place le Royaume-Uni dans une position de soumission à l’Union européenne.
« C’est une étape décisive », a déclaré Theresa May, qui parle d’une « décision pas prise à la légère ».
BREAKING: “This is a decisive step that enables us to move on,” Theresa May says after Cabinet backs her draft Brexit deal https://t.co/KMIyUCMVKo pic.twitter.com/6iRXiV46A0
— Bloomberg Brexit (@Brexit) 14 novembre 2018
18h55
Plusieurs journalistes britanniques annoncent sur Twitter que le conseil des ministres semble terminé. Theresa May pourrait prendre la parole bientôt.
18h40
Après plus de quatre heures, le Conseil des ministres n’est toujours pas terminé. Selon les dernières informations, Theresa May devrait bien prendre la parole devant la presse ce soir. On ne sait toujours pas grand-chose du contenu de l’accord, ni de la réaction des ministres. Il faudra attendre pour savoir s’ils soutiennent le texte. Comme on vous l’expliquait un peu plus tôt, rien n’est encore joué.
18h03
L’information est démentie par le 10, Downing Street. D’après l’AFP, le gouvernement confirme la tenue d’une conférence de presse ce soir.
17h45
D’après l’agence Bloomberg, qui cite un ministre, Theresa May ne donnera pas de conférence de presse ce soir.
BREAKING: Theresa May will not give a press statement on her Brexit deal this evening, minister says https://t.co/5muND8Xwr6
— Bloomberg Brexit (@Brexit) 14 novembre 2018
17h30
Les chefs de file des cinq partis d’opposition au Parlement viennent d’adresser une lettre commune à Theresa May. Jeremy Corbyn, du parti Travailliste, Ian Blackford du parti Nationaliste écossais, Vince Cable des Libéraux-Démocrates, Liz Saville Roberts de Plaid Cymru et Caroline Lucas des Verts exigent de la Première ministre qu’elle vienne s’exprimer devant les députés, et non lors d’une conférence de presse.
« Votre code ministériel est clair : les déclarations importantes devraient être faites devant la Chambre des communes d’abord, et non pas à la presse. Il est tout à fait inapproprié de votre part de vous adresser à la presse […] avant de venir à la Chambre faire une déclaration et d’être interrogée par les membres élus du Parlement. Le speaker (équivalent du président de l’Assemblée nationale, NDLR) a été clair ce matin quant à sa volonté de faciliter une déclaration de votre part à n’importe quel moment de la journée », écrivent-ils.
17h15
Cette journaliste de la BBC illustre parfaitement l’attente de la journée. Devant le 10, Downing Street, « ce micro solitaire doit encore patienter un moment ».
That lonely microphone has a long time to wait – Cabinet running maybe as much as two hours over pic.twitter.com/PSHyRK7QcC
— Laura Kuenssberg (@bbclaurak) 14 novembre 2018
17h10
Robin Pettitt est politologue et enseigne à l’Université de Kingston, Londres. Pour lui, l’accord proposé par Theresa May devrait être approuvé par le gouvernement, mais pas par le Parlement, qui doit se prononcer le 15 décembre. « Certains membres du gouvernement risquent de démissionner, mais pas les plus influents. Au Parlement, en revanche, les chiffres jouent contre la Première ministre. Elle ne dispose pas d’une assez forte majorité pour l’emporter ».
Pour Robin Pettitt, l’accord est « une tentative confuse de compromis, qui ne satisfait personne ». Mais « Theresa May ne peut pas faire mieux, les divergences sont trop grandes, même au sein de son propre parti ». Il compare l’attitude des députés conservateurs britanniques à celle d’un « enfant qui voudrait avoir chaud, mais sans mettre son manteau ».
Quant aux députés nord-irlandais du DUP, alliés de Theresa May au Parlement et garants de sa majorité, « ils semblent ne pas aimer l’accord. Mais ils ne peuvent pas revenir sur leur alliance avec la majorité car cela signifierait que les opposants du Labour pourraient arriver au pouvoir et pour le DUP, c’est encore pire. »
Bientôt en ligne, une interview complète de Robin Pettitt.
17h
Les Britanniques sont partagés sur l’accord actuellement débattu à Londres. « J’aurais préféré un Brexit dur. J’aime qu’on soit clair, soit on sort, soit on ne sort pas », estime Robert, un retraité de 64 ans originaire de Manchester, croisé à la sortie de l’Eurostar à Lille. À Manchester, justement, Rae Donaldson pense exactement l’inverse. Pour ce disquaire, partisan du maintien dans l’UE, « l’accord […] a peu de chances d’être validé au Parlement ». Lui espère un deuxième référendum sans y croire : « je pense que nous allons avoir le pire scenario : le no deal », un saut dans le vide pour le Royaume-Uni, qui quitterait l’UE sans aucun accord. Un no deal qui n’effraie pas Merlin Jackson : pour le trésorier de la Thanet fishermen’s association, une association de pêcheurs du Kent, pas d’accord vaudrait mieux qu’un statu quo qui permettrait aux Européens de continuer à venir pêcher dans les eaux anglaises.
16h45
Le Conseil des ministres devrait finalement durer jusqu’à 18 heures, d’après le Guardian. Et pour cause : une vingtaine de personnes attendraient encore de prendre la parole, d’après ce journaliste du Times.
I don’t like to worry anyone, but one government source says there are still up to 20 people yet to speak in cabinet. Could go on for another 2.5hours. Cannot confirm obviously but thought worth passing on…
— Matt Chorley (@MattChorley) 14 novembre 2018
16h40
La Première ministre Theresa May doit s’exprimer après le conseil des ministres, d’après une journaliste de Sky News.
May expected to make a statement after cabinet (Reuters reporting 5pm). Some sceptics might think she’s trying to get her version of cabinet out before her Brexiteer cabinet ministers…. again, let’s see 2/2
— Beth Rigby (@BethRigby) 14 novembre 2018
16h35
Les journaux britanniques se sont largement positionnés pour ou contre le Brexit depuis le début de la campagne. Depuis hier, ils sont divisés sur le potentiel accord. On vous en parle dans cet article.
L’ex-Premier ministre travailliste Tony Blair s’est aussi exprimé cet après-midi, comme le rapporte le Guardian. « Rien ne peut déguiser la nature de l’accord [que Theresa May] a choisi, si les informations disponibles sont vraies, a-t-il déclaré. Cet accord n’est pas un compromis, c’est une capitulation. L’accord de retrait nous gardera attaché à la politique commerciale européenne jusqu’à une fin établie par “consentement joint”. Autrement dit, l’UE a un veto ».
16h30
Nos reporters @DuponCharlotte et @LauraTaouchanov attendent la sortie du conseil des ministres, comme des dizaines de médias britanniques et internationaux. On vous tiendra au courant des toutes dernières info sur le live de Quitte ou Double pic.twitter.com/e5pvh2DkwF
— Quitte ou Double (@qodESJ) 14 novembre 2018
16h15
Lee Turner est pêcheur à Ramsgate. Il est «furieux» contre son gouvernement qu’il «déteste encore plus que l’Europe». Pour lui, Londres se sert de l’accès aux eaux britanniques comme «monnaie d’échange» pour accéder aux autres marchés européens comme la finance. #Brexit @qodESJ pic.twitter.com/MMfptWTNDa
— Théo Conscience (@TheoConscience) 14 novembre 2018
15h35
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a annoncé que son parti s’opposerait à l’accord, comme l’a rapporté la BBC.
#Brexit: Nicola Sturgeon says SNP will oppose deal https://t.co/6uq1l58wrU pic.twitter.com/e49abqYdUW
— BBC Politics (@BBCPolitics) 14 novembre 2018
15h10
Les manifestants de tous bords attendent leur gouvernement au tournant. Lucie Harris, qui dirige Leavers of Britain, espère que le projet d’accord sera rejeté.
*🔴 EN DIRECT 🔵
Lucie Harris, dirige Leavers of Britain. Elle donne le La de la manifestation
contre le projet d’accord sur le Brexit.
Propos recueilli par @LAFONMarjorie pic.twitter.com/xjZmSNLv75— Quitte ou Double (@qodESJ) 14 novembre 2018
14h45
Le Premier ministre nord-irlandais Leo Varadkar a affirmé devant le Parlement de Dublin que l’accord pourrait être signé dans dix jours. « Évidemment, beaucoup de choses pourraient mal tourner aujourd’hui et dans les prochains jours, a-t-il admis. Mais, si le gouvernement britannique sort de cet après-midi en position d’affirmer que le texte lui convient, il est possible que la Commission européenne publie le texte, peut-être ce soir ». Il a aussi parlé d’un « possible, ou probable sommet du Conseil européen autour du 25 novembre ».
Ce serait un scénario idéal pour Theresa May. Comme on vous l’explique dans ce papier, la Première ministre britannique a tout intérêt à ce que les négociations aboutissent cette semaine.
14h38
Alors que les ministres britanniques sont réunis pour discuter de l’accord, la rumeur gronde depuis ce matin : certains seraient sur le point de démissionner pour protester contre le texte. D’après un journaliste du Guardian, Penny Mordaunt, la secrétaire d’État au Développement international, et Esther McVey, secrétaire d’État au Travail et aux Retraites, pourraient quitter le gouvernement.
Minister: “Two members of the Cabinet will resign today”. Me: “Who?” Minister: “Penny Mordaunt and Esther McVey.” #BrexitDeal
— Christopher Hope (@christopherhope) 14 novembre 2018
14h30
Depuis le référendum sur le Brexit, le sort des citoyens européens vivant au Royaume-Uni et des Britanniques installés en Europe est au coeur des débats. Le projet d’accord que les ministres discutent en ce moment devrait leur garantir les mêmes droits que ceux dont ils jouissent actuellement. Mais rien n’est encore joué. « C’est quoi le futur pour les résidents britanniques de nationalité française ? Demander un visa pour chaque entrée dans l’UE ? », s’inquiète Jean-François, qui vit à Londres depuis près de 30 ans.
Voici Bérengère, Jean-François et Alexis, le petit-fils. Le couple de français vit depuis 28 ans à Londres. Le temps d’un déjeuner dans le quartier français de South Kensington, ils ont échangé sur le #BrexitDeal Spoil: l’un est pour et l’autre est contre @qodESJ pic.twitter.com/mUWFHOMArk
— Noémie MS (@NoemieeMS) 14 novembre 2018
14h20
Certains Britanniques dépassent le clivage entre pro et anti-Brexit. C’est le cas des Derry girls against borders, un groupe nord-irlandais qui accepte le Brexit, mais refuse le retour d’une frontière physique avec la république d’Irlande. Nous avons rencontré l’une de ses membres :
🔴 THREAD 🔵
En #Irlande, nos reporters @TurpinDaphne et @Cesari_Francois ont rencontré Maja, du groupe “Derry Girls Against Borders”. Maja se réjouit de l’accord de retrait présenté aujourd’hui, car il protègerait l’Irlande du Nord d’un retour à une frontière physique. pic.twitter.com/VVxQWpChFl— Quitte ou Double (@qodESJ) 14 novembre 2018
14h05
Le conseil des ministres va débuter. Pendant ce temps, à Bruxelles, les ambassadeurs européens sont réunis pour un briefing.
14h01
La situation n’est pas tendue que dans les lieux de pouvoir. Dans la rue aussi, les anti et les pro-Brexit se font face. Notre journaliste Marjorie Lafon couvre ces rassemblements.
PeoplesVote d’un côté de la route et Leave means Leave de l’autre : tout les oppose sauf un point – ils disent non au projet d’accord de Theresa May @qodESJ #brexitdeal pic.twitter.com/oDghqEb4Wu
— LAFON Marjorie (@LAFONMarjorie) 14 novembre 2018
13h30
Alors que la réunion du gouvernement doit avoir lieu dans 30 minutes, des opposants au projet d’accord sont réunis près du 10, Downing Street. Pour ces partisans d’un Brexit dur, le texte reviendrait à se soumettre à l’Union européenne. Notre journaliste Agathe Cherki est sur place :
Theresa May réunit ses principaux ministres ici à 14h. #LeaveMeansLeave souhaite que chaque ministre affronte les manifestants en colère “avant d’entrer au 10 Downing Street et de vendre le Royaume-Uni à l’union européenne” pic.twitter.com/eQkdcN32Ww
— Agathe Cherki (@Agathe_Cherki) 14 novembre 2018
Un autre rassemblement a lieu actuellement devant le Parlement, cette fois organisé par des anti-Brexit. Les manifestants réclament un deuxième référendum.
Ils sont une poignée à manifester à Westminster au lendemain du projet d’accord. Ils scandent : « Brexit is a lie » et demandent un nouveau référendum #brexitdeal @qodESJ pic.twitter.com/a3u6E2j7tG
— LAFON Marjorie (@LAFONMarjorie) 14 novembre 2018
Pendant ce temps, le Premier ministre nord-irlandais Leo Varadkar a commenté le projet d’accord. Il a annoncé un sommet européen qui devrait se tenir le 25 novembre.
Pour le PM irlandais, l’accord du Vendredi saint (accord de paix en Irlande) n’est pas remis en cause
— Emeline Vin (@EmelineVin) 14 novembre 2018
12h55
Comme nombre d’opposants à Theresa May, y compris dans son propre camp, le député conservateur Peter Bone reproche à la Première ministre de ne pas « proposer le Brexit pour lequel le peuple britannique a voté ». Retrouvez son intervention en vidéo.
Le député conservateur @PeterBoneUK accuse @theresa_may de ne pas “proposer le Brexit pour lequel le peuple britannique a voté.” #BrexitDeal @qodESJ https://t.co/oKLPDWAFqp
— Maéva LAHMI (@LahmiMaeva) 14 novembre 2018
12h45
Humour ou pas, plusieurs radios britanniques diffusent depuis ce matin une chanson très à propos. The Final Countdown, de Europe.
12h30
Un autre point inquiète les députés de tous bords : si le Royaume-Uni tout entier reste dans l’union douanière, pourra-t-il s’en retirer unilatéralement dans le futur ? D’après ce journaliste du Sun, un éminent membre du cabinet de la Première ministre a indiqué à ses collègues que l’accord ne le permettait pas. Cela signifie que Londres devra obtenir l’autorisation de Bruxelles. De quoi susciter l’ire des partisans d’un Brexit dur.
Cox has told colleagues that they cannot. https://t.co/LYfvqMQTLG
— Harry Cole (@MrHarryCole) 14 novembre 2018
Theresa May défend quant à elle ce filet de sécurité, une « garantie » selon elle.
Sur le filet de sécurité de l’union douanière proposé par l’accord et très critiqué, @theresa_may se justifie : “Ce filet de sécurité est une garantie mais il est certain que nous ne voulons pas rester dans une position de dépendance vis-à-vis de l’UE.” #BrexitDeal @qodESJ
— Maéva LAHMI (@LahmiMaeva) 14 novembre 2018
12h20
Comme Jeremy Corbyn, de nombreux députés critiquent Theresa May, qui leur fait face. Notre journaliste Maéva Lahmi suit les débats pour vous, retrouvez-la sur Twitter :
@theresa_may, sous le feu des critiques, huée par les députés. “Nous ne reviendrons pas sur le référendum. Nous ne renierons pas la décision du peuple britannique.” #BrexitDeal @qodESJ
— Maéva LAHMI (@LahmiMaeva) 14 novembre 2018
12h10
Le leader du parti Travailliste Jeremy Corbyn a réagi au projet d’accord lors d’une séance de questions au gouvernement. En l’état actuel et d’après les informations disponibles, le texte est « un échec » qui franchit les lignes rouges fixées par Theresa May elle-même, a-t-il a estimé. Jeremy Corbyn accuse la Première ministre de vouloir imposer un faux choix au Parlement, entre « un accord bâclé et pas d’accord du tout ». Theresa May lui a reproché de vouloir « trahir le vote du peuple britannique » en critiquant l’avancée des négociations coûte que coûte.
Jeremy Corbyn on #Brexit: “Does the prime minister still intend to put a false choice to Parliament between her botched deal or no deal?”
Theresa May: Labour “have only one intention… to frustrate Brexit”
Live #PMQs updates: https://t.co/DSrVSdlOdW pic.twitter.com/NLQDCn3Til
— BBC Politics (@BBCPolitics) 14 novembre 2018
11h50
Même si peu d’informations sur le contenu de l’accord ont été publiées, le texte prévoit de maintenir temporairement l’ensemble du Royaume-Uni dans l’union douanière jusqu’à ce qu’un accord commercial durable soit trouvé. C’est ce qu’on appelle le mécanisme de backstop, qui était initialement prévu pour la seule Irlande du Nord.
Étendre ce mécanisme a tout le pays permet d’éviter le retour d’une frontière terrestre entre l’Irlande du Nord et la république d’Irlande, ou d’une frontière maritime entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni. L’une comme l’autre est presque impossible à appliquer, et les partis nord-irlandais y sont opposés. Mais cela a des conséquences : Londres devrait suivre les réglementations européennes pendant cette période transitoire. C’est ce que dénoncent les partisans d’un Brexit dur, pour qui l’accord consisterait en un renoncement face à Bruxelles.
11h32
Invité par la BBC, l’ancien ministre de la Justice Philip Lee a dénoncé une « fraude électorale ». Ce Conservateur est partisan du maintien dans l’UE, et réclame un deuxième référendum.
‘This is political fraud and I am not putting my name to it,’ @DrPhillipLeeMP
on why he is calling for a public vote on the final #Brexit deal.The Cabinet is set to discuss the draft agreement.https://t.co/BBWw9tnm6D pic.twitter.com/rREXX99mmW
— Victoria Derbyshire (@VictoriaLIVE) 14 novembre 2018
11h20
À Bruxelles, le porte-parole de la Commission européenne Margaritis Schinas a donné ce matin son point presse habituel. Il s’est refusé à tout commentaire sur quelque point que ce soit, y compris un éventuel rejet de l’accord par le gouvernement britannique. D’après M. Schinas, des déclarations pourraient intervenir dans la journée ou les jours suivants.
@qodESJ Avec ou sans Michel Barnier, beaucoup de conditionnels entourent la rumeur d’une conférence de presse aujourd’hui à Bruxelles sur le #Brexit
— Thomas Perroteau (@tperroteau) 14 novembre 2018
11h17
La @BBCPolitics propose de suivre, en direct, les derniers rebondissements dans les négociations du Brexit ⬇️https://t.co/QftwlaDbH6
— Quitte ou Double (@qodESJ) 14 novembre 2018
11h03
D’après l’agence Reuters, le Royaume-Uni et l’Union européenne auraient jusqu’à juillet 2020 pour mettre fin à la période de transition quant à la frontière nord-irlandaise. Ils pourraient alors décider de prolonger cette phase transitoire, ou mettre en place un nouvel accord douanier.
10h54
Pendant que Londres s’agite, nos reporters continuent de sillonner le Royaume-Uni. Deux d’entre eux ont contacté par téléphone Thomas Kerrigan, un élu du DUP, le parti unioniste grâce auquel Theresa May a une majorité au Parlement.
🔴 RÉACTION APRÈS LE PROJET D’ACCORD 🔵
Nos reporters @TurpinDaphne et @Cesari_Francois sont toujours en Irlande du Nord. Ils ont rencontré Thomas Kerrigan, élu du Democrat Unionist Party (DUP) au conseil de Londonderry.
Ils ont recueilli son avis sur le projet d’accord ⬇️— Quitte ou Double (@qodESJ) 14 novembre 2018
Arrivés à Birmingham avec @HaroldGRAND, deuxième plus grande ville d’Angleterre avec 1 million d’habitants @qodESJ pic.twitter.com/Ya6L38pniw
— Auriane Guerithault (@AurianeGue) 14 novembre 2018
10h50
Le gouvernement nord-irlandais, réuni depuis 9h30, devrait s’exprimer ce midi sur le projet d’accord.
Du côté des voisins, le gouvernement irlandais tient un conseil d’urgence. Déclaration du Premier ministre @RealTaoiseach prévue vers midi GMT #BrexitDeal @qodESJ
— Emeline Vin (@EmelineVin) 14 novembre 2018
10h40
Malgré l’annonce d’un projet d’accord, rien n’est gagné pour Theresa May. La Première ministre doit convaincre son gouvernement et le Parlement britannique avant que le projet ne soit accepté par l’Union européenne. Pour certains députés, comme Marc Francois, « il est impossible que cet accord soit accepté par le Parlement ».
‘There is absolutely no way this will ever get through Parliament,’ says Mark Francois MP.
The Cabinet is set to discuss the draft #Brexit agreement.https://t.co/BBWw9tnm6D pic.twitter.com/jtve5VS3BQ
— Victoria Derbyshire (@VictoriaLIVE) 14 novembre 2018
10h05
Les ministres britanniques se réunissent au 10, Downing Street depuis ce matin. Le gouvernement doit discuter du projet d’accord annoncé hier. Alors que le gouvernement a connu de nombreuses démissions ces derniers mois, les yeux sont braqués sur les ministres.
🔵 ACTU 🔴
Des ministres pro-Brexit pourraient soutenir l’accord négocié par @theresa_may avec Bruxelles. Ils décideraient ainsi de ne pas démissionner du gouvernement (Bloomberg) https://t.co/GE9xf1ejtx
— Quitte ou Double (@qodESJ) 14 novembre 2018
Pendant ce temps, des opposants à l’accord se préparent à manifester devant la résidence de la Première ministre. Ces partisans d’un Brexit dur dénoncent « le pire accord de l’histoire ».
🔵 ACTU 🔴
Les partisans du “leave” ne sont pas satisfaits du projet d’accord entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne : “Venez manifester à Downing Street à 13h. Il faut mettre la pression sur nos leaders politiques pour rejeter le pire accord de l’histoire.” https://t.co/9pCi0G7LHX
— Quitte ou Double (@qodESJ) 14 novembre 2018
